Post-édition : une tendance dangereuse

De plus en plus d’entreprises et de particuliers optent pour ce que l’on appelle la post-édition de traduction automatique —PEMT, acronyme anglophone signifiant post-editing machine translation—. Nul besoin de préciser que le monde suit les tendances émergentes. Selon le principe d’inertie, nous sommes tous plus ou moins concernés par ce phénomène. Les vues des vidéos de pugs augmentent alors jour après jour et les perches à selfies commencent à faire partie du mobilier urbain…

 

Qu’est-ce que la post-édition ?

La post-édition correspond à l’adaptation d’une traduction réalisée par un outil de traduction automatique. Elle vise à offrir la qualité et le naturel qui caractérisent une traduction réalisée par un traducteur professionnel.

Pourquoi opter pour ce service plutôt que pour une traduction classique ? Il s’agit principalement de raisons économiques et de « productivité », le but étant d’atteindre un volume de contenu plus important en un minimum de temps et à moindre coût.

 

Quel est le problème de la post-édition ?

On a tendance à croire que la post-édition n’est qu’un simple travail de révision alors qu’en réalité ce service implique bien plus. Bien entendu, il s’agit d’une alternative plus intéressante que la traduction professionnelle sur le plan financier.

Les avantages en termes de délais de livraison sont relatifs et sont parfois trompeurs. Cela peut entraîner des quiproquos entre le client et le fournisseur, et même faire obstacle à l’équipe en charge du projet.

Malgré les apparences, il existe de nombreux cas où la traduction automatique est tellement mauvaise qu’il est nécessaire de traduire le texte original de A à Z. Additionné à la révision précédente, cela représente le double de travail pour l’équipe.

Ainsi, disposer d’un délai plus court pour la livraison finale alors que le travail demande plus de temps qu’une traduction humaine peut avoir une influence négative sur sa qualité.

 

Misez sur la traduction plutôt que sur la post-édition

C’est pour toutes ces raisons que chez Ontranslation, nous recommandons (presque) toujours la traduction professionnelle effectuée de toutes pièces par un traducteur humain. Bien qu’en principe le service de post-édition semble plus rapide que la traduction humaine, ce dernier s’avère contre-productif dans la grande majorité des cas. En investissant un peu plus de temps et d’argent, vous obtiendrez de bien meilleurs résultats.

Depuis quelque temps, se réjouir des merveilles de la traduction automatique —et même de l’interprétation automatique !— est très tendance. Et c’est particulièrement le cas dans les secteurs professionnels où le concept de « productivité » est primordial. La traduction humaine réalisée par des professionnels experts en langue reste la meilleure solution, et sur le long terme, la plus économique.

À ce propos, nous sommes évidemment en faveur de la technologie, mais uniquement si elle nous facilite la vie (à tous !).

À propos de l'auteur

Oscar Nogueras

CEO de Ontranslation y Ontraining, Óscar es experto en internacionalización, Traducción SEO y comunicación intercultural. Con más de 14 años de experiencia, un máster en Tradumática y un MBA, combina su labor como consultor con la docencia en la UAB, donde forma a traductores profesionales en traducción SEO y SEM. Sus estrategias y conocimientos ayudan a marcas globales a superar barreras culturales y alcanzar el éxito en mercados internacionales.

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